
Les prix des forfaits des remontées mécaniques sont fixés chaque année par ADS et entérinés par le conseil municipal (voir le paragraphe 7.2 du PV du conseil municipal du 21 mai 2021).
D’une année sur l’autre, l’évolution parait modérée, de l’ordre de 3% par an, à peine supérieure de quelques points à l’inflation.
Sur la longue période, la hausse cumulée devient importante, et de nature à écarter une partie de la clientèle, notamment les jeunes.
Ainsi, pour un skieur de 13 à 65 ans, le forfait saison valable sur les Arcs/Vallandry, qui était de 561 € en 2009/2010 (avec été inclus), se retrouve en 2021/22 à 999 € (sans l’été) et à 1179 € avec l’été. Sur 12 ans, la hausse est respectivement de 78% et de 110%, sans commune mesure avec la très faible progression générale des prix à la consommation.
C’est dire que la réduction pour achat anticipé (cette année de 20%) est la bienvenue pour les propriétaires et leur famille, mais reste bien inférieure aux réductions accordées par ADS à tous les acteurs professionnels (les tour-opérateurs, les résidences de tourisme, l’office du tourisme…). En témoigne l’indice suivant : en 2019/2020, la recette ADS moyenne par journée/skieur était de 30,7 €, alors que le forfait 6 jours les Arcs/Vallandry était de 271 €, soit 45,2 € par jour pour un skieur sans réduction. Un écart d’environ 40%.
Une réflexion générale sur l’évolution du prix des forfaits de ski (tarifs publics et principes généraux de réductions commerciales) nous semble souhaitable pour la municipalité qui, vis-à-vis de son délégataire du service public des remontées mécaniques, a la charge d’approuver chaque année les tarifs publics et même, en théorie et selon la loi, de délibérer sur l’ensemble de la politique tarifaire.

